Réfugiés de guerre/ la vie des enfants menacée
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Le droit des enfants toujours bafoué. La protection des enfants est un devoir assigné aux parents. À cet effet, plusieurs institutions et ministères consacrent leur lutte pour la protection des tout-petits, car ils sont les personnes les plus vulnérables et méritent une vie meilleure.
Certaines circonstances telles que, le terrorisme, la guerre, le séisme, les menaces climatiques, la pauvreté, la famine désorientent les parents. Elles les poussent à mettre la vie de leurs enfants en danger. Pour ces parents, fuguer d’une zone A à une zone B est la solution pour épargner les enfants de ces dangers ignobles et cruels. Pourtant c’est loin d’être une réalité.
Parfois c’est bénéfique, parfois aussi c’est tout un calvaire.
La situation du Burkina Faso face aux menaces terroristes.
Depuis des années maintenant le pays des hommes intègres subit des frappes djihadistes. Les gouvernements burkinabè ont fait le nécessaire pour tenter de mettre fin à ce fléau. Mais, ceci existe toujours. Ce mal s’aggrave jour après jour et c’est les êtres les plus vulnérables qui en subissent les conséquences. Chose illogique.
Le témoignage de Sall Kadidja
Sall Kadidja est une jeune Blogueuse engagée et associée du groupe Résilience pour la Paix.
Lors de son passage à Doropo l’un des départements du BOUNKANI. Frontière Côte d’Ivoire- Burkina Faso.
Sall découvre un incident causé par la menace terroriste au pays des hommes intègres dont elle partage » j’ai découvert l’enfant dans un état très critique. C’est ainsi, que je me suis approchée pour plus d’informations. J’ai constaté avec les révélations de la maman que cette famille a été chassée du Burkina Faso à cause des djihadistes » A – t- elle exprime avec tristesse.
Sall a été touchée par cet acte qui met en danger les personnes innovantes. A -t- elle signifié
Voici le nombre d’enfants affecté
Plus de 400 millions d’enfants vivent actuellement dans une zone touchée par un conflit, et au moins 43,3 millions d’enfants étaient déplacés à la fin de l’année 2022, un chiffre qui a doublé en l’espace d’une décennie et qui, surtout, est le plus élevé jamais enregistré depuis la Seconde Guerre mondiale.
Impact dévastateur des enfants
Le ciblage des populations civiles, la circulation accrue des armes de petits calibres et le déplacement des affrontements vers les lieux de vie et de refuge des populations ont un impact dévastateur sur les enfants. Sont également apparues de nouvelles tendances inquiétantes, notamment les enlèvements de masse et la montée d’une extrême violence visant les enfants.
Le danger que courent les enfants
Les enfants peuvent être exposés à des situations différentes lors des conflits : déplacés ou réfugiés avec leurs familles et perdre leur maison et tous leurs bien ; séparés de leurs parents ; enrôlés par des groupes armés ; souffrir de violences sexuelles ou de torture ; ces enfants peuvent également être témoins d’homicide, de décès, de blessures infligées à eux-mêmes ou à leur famille. Ils sont extrêmement vulnérables, en raison de leur âge et de leur dépendance aux adultes. Par ailleurs, la majorité des conflits ont lieu dans des pays où les enfants étaient déjà en situation de précarité, comme c’est le cas en République Centrafricaine, au Soudan du Sud ou encore au Nigeria, aggravant les risques auxquels ils sont déjà confrontés.
D’autres calvaires
Les bombardements, ainsi que les risques liés aux engins non explosés, sont également le quotidien de ces enfants. La destruction de leur environnement devient courant. En Syrie, des enfants de 5 ans sont capables de citer le modèle des armes avec lesquelles ils sont attaqués.
Les répercussions des tentions sur l’éducation des enfants
Pour un enfant, le fait de ne pas être scolarisé peut engendrer plusieurs conséquences : le risque accrut de mariage précoce pour les filles, de travail forcé et d’enrôlement des enfants dans les groupes et forces armés. Les jeunes vivant dans des zones de guerre peuvent trouver un sens en s’engageant auprès d’un groupe armé, ou être plus facilement persuadés de le faire. Protéger l’éducation est donc crucial. Aller à l’école permet aux enfants de se reconstruire, en leur fournissant un cadre protecteur, un espoir d’avenir, des compétences que l’on ne pourra jamais leur enlever.
Que fait l’Unicef
Partout où la guerre sévit, l’Unicef met en place des programmes pour protéger les enfants et les soustraire à la violence, leur donnant les moyens de se reconstruire après une période de conflit. L’UNICEF a pour mission de collecter des informations sur les violations graves faites aux enfants en temps de conflit armé, le conseil de sécurité de l’ONU en définit 6 : meurtres et mutilations, association d’enfants à des forces et groupes armés, enlèvements, violences sexuelles, attaques d’hôpitaux et d’écoles, déni d’accès humanitaire.
Est t-il possible de diminuer la mortalité infantile?
Avec les différentes tentions que vivent les pays. Il sera impossible d’atteindre l’objectif selon lequel les états membres luttent pour préserver la vie des enfants ( l’espérance de vie). Parce que, celles-ci, désorientent le développement ne laisse aucun pays indifférent. Elles endommagent l’éducation, affectent le bon fonctionnement de la croissance démographique, provoquent la malnutrition chez les mômes et un manque de capital humain. C’est en un mot, une bombe à retardement.
