L’Engagement des Jeunes Ivoiriens pour une CAN Inclusive

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Lorsque les projecteurs se posent sur la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’attention du monde entier est souvent captivée par les exploits des footballeurs sur le terrain. Pourtant, au cœur de cet événement majeur, un autre récit émerge, celui de l’engagement indéfectible de la jeunesse ivoirienne.
En Côte d’Ivoire, la CAN n’est pas seulement un tournoi de football, c’est une véritable célébration nationale, une affirmation de fierté et d’appartenance. Comme le dit si bien la population ivoirienne, la CAN, c’est chez nous. Et cet esprit s’est manifesté à travers l’engagement sans faille des jeunes bénévoles qui ont travaillés en coulisses pour que chaque instant de cet événement soit mémorable mais surtout inclusif.
Dans chaque stade, dans chaque coin du pays, on pouvait voir des jeunes dévoués, animés par un sens profond de l’engagement communautaire. Plus de 2000 bénévoles se sont mobilisés, venant de toutes les villes et de toutes les couches de la société. Parmi eux, on trouvait des U-reporters, des jeunes blogueurs de l’UNICEF, et bien d’autres encore, tous unis dans un seul but : Faire de cette CAN un moment inoubliable, où l’inclusion et la solidarité se tissent naturellement à chaque coup de sifflet et à chaque éclat de joie.
Parmi ces milliers de bénévoles mobilisés, des figures telles qu’Éden Konan et Farah Silué se distinguraient par leur détermination à rendre cet événement accessible à tous, quel que soit leur genre ou leur situation de handicap.
Éden Konan, une étudiante en journalisme de 21 ans, malgré son handicap, a fait le choix de consacrer son temps et son énergie à soutenir l’organisation de la CAN. Elle partage son expérience avec enthousiasme :
Quand j’ai entendu parler du recrutement de volontaires pour la CAN, je n’ai pas laissé mon handicap me retenir. J’ai senti une véritable passion m’envahir, un désir ardent de contribuer, malgré les défis que je pourrais rencontrer en raison de ma condition. J’ai immediatement postulé. Le sport, à été toujours une passion pour moi , malgré mon handicap, et avoir l’opportunité de participer à un événement aussi grandiose que la CAN était un rêve devenu réalité. Je voulais prouver à moi-même et aux autres que rien ne peut entraver notre volonté d’apporter notre pierre à l’édifice, même dans des circonstances difficiles.
C’est avec cette même authenticité que, en tant que volontaire COCAN, Éden a endossé plusieurs rôles, démontrant avec une force indomptable que le handicap n’est pas un frein à l’engagement et à la détermination. Pour elle, cette expérience reste et restera une très belle expérience pour l’année 2024 et affirme : Si c’était à refaire, je me porterais encore volontaire.

De son côté , Kolo Tiefigue Silué, également connue sous le nom de Kolo Farah Silué, étudiante en droit à l’université Peleforo Gon, a mis son expertise au service de la CAN en tant que bénévole. Pour Elle , chaque journée passée en tant que bénévole lors de la CAN a été pour elle une véritable leçon de vie. En tant qu’étudiante en droit passionnée par le service communautaire, elle a trouvé une nouvelle dimension à son engagement en participant à cet événement extraordinaire. Chaque interaction avec les membres de son équipe, chaque sourire échangé avec les spectateurs dans le stade , a renforcé sa conviction que l’inclusion et la solidarité sont les piliers de toute société prospère. Aussi, elle affirme que La CAN lui a permis de mettre en pratique ses valeurs et de contribuer à la construction d’un avenir où chacun a sa place, quel que soit son parcours ou ses différences.

Ces témoignages mettent en lumière l’engagement passionné de Éden Konan, Farah Silué , ainsi que les autres jeunes Ivoiriens à rendre la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) inclusive, où personne n’est exclu, comme l’a assuré le président du COCAN, Albert François Amichia, lors d’une conférence de presse.

Et cet engagement s’est concrétisé avec la présence et la participation des personnes en situation de handicap, notamment les aveugles et malvoyants. Total Énergie, le sponsor officiel de la CAN, a offert à la Fédération ivoirienne des sports pour malvoyants et aveugles l’opportunité de vivre pleinement l’expérience des matchs, en leur fournissant des moyens adaptés tels que des tablettes numériques pour suivre les rencontres en direct au stade.

Et cela s’est perçu lors du match entre l’Égypte et le Cap-Vert au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau, où il y a eu la présence d’une délégation d’athlètes aveugles.

Cela montre l’importance qui a été accordée à l’inclusion dans cet événement sportif majeur.
Donc, c’est dans cette arène sportive vibrante, que chaque individu, quel que soit son handicap, son âge, son origine ethnique, sa religion ou son orientation sexuelle a été invité à partager la passion et l’excitation du jeu, faisant de la CAN bien plus qu’un simple tournoi, mais une célébration inspirante de la diversité et de l’unité.
En somme, ces exemples illustrent l’engagement des jeunes Ivoiriens pour une Coupe d’Afrique des Nations inclusive. Grâce au soutien du COCAN et de Total Énergie, les personnes handicapées, âgés, non âgés, et plein d’autres ont pu pleinement participer à cet événement majeur qui s’est terminé avec une belle victoire de la Côte d’Ivoire.