DONNER LE POUVOIR À LA FEMME N’EST PLUS UNE CHOSE À CRAINDRE !

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Les femmes ont toujours été léguées en second plan, en ce qui concerne leur participation aux intrants productifs. Elles ne bénéficient pas forcément des mêmes avantages que les hommes. Mais, aujourd’hui, bon nombre d’entre elles ont réussi à se frayer une place au soleil. Elles se forgent des carrures de virtuose dans des métiers d’innovation. Et gèrent bien, leur foyer, ainsi que leur domaine d’expertise. Et cela, avec aisance.
Voici 5 femmes « modèles » africaines inspirantes dans le monde de la communication
Qui sont ces femmes ?
1- Denise Epoté
Denise Epoté est directrice de la distribution, du Marketing et de la commercialisation de TV5Monde.

Elle est journaliste formée au Cameroun, en France et au Canada, Denise Epoté est depuis janvier 2022 directrice de la distribution, du marketing de la commercialisation de TV5Monde. Elle entame sa carrière au sein de la chaine francophone mondiale en 1994, comme chargé de programmes et devient 4 ans plus tard Directrice Afrique. Poste qu’elle occupera pendant 23 longues années.
Rappelons que, avant de rejoindre TV5MONDE, elle a été présentatrice et directrice en chef de 1985 à 1993 à la CRTV, la chaîne mondiale Camerounaises. Journaliste multi-primée, elle est en 2001, désignée meilleure journaliste africaine de télévision par les Panafricain Héritage and Achievement Awords à Abuja. Elle figure régulièrement dans les classements des magazines Forbes Afrique et New Africain parmi les 50 africaines les plus influents. En marge de TV5MONDE, notre érudite est membre du conseil d’administration de l’institut français de Paris, aussi membre du comité consultatif d’Africa 2020, et présidé la campagne de l’Association Action Éducation qui milite en faveur de l’éducation des petites filles en Afrique et en Asie. Engagée pour le leadership en Afrique et dans ses disporas, elle a contribué aux Journées Nationales des Disporas africaines comme présidente de la Journée Femmes des JNDA.
Les JNDA se tiennent chaque année à Bordeaux en France. Au titre des décorations, qu’elle a reçues figurent entre autres, la médaille d’officier des arts, des lettres et de la communication du Burkina Faso, celle de chevalier de la région d’honneur de la France et celle de chevalier de l’ordre du lion du Sénégal. Le jeudi 20 juillet 2023, à Abidjan, Côte d’Ivoire, elle a été sacrée invitée d’honneur d’ASCOM, le grand rendez-vous des communicants qui font l’Afrique, initié par Michel Russel Lohoré.
À la suite de Denise Epoté, qui a fait des merveilles à travers sa bravoure, nous avons.
2- Sa Majesté Agnès Kraidy
Journaliste-écrivaine, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).
Écrire pour ne pas mourir, car, écrire c’est mourir tout en restant vivant( conférence sur l’immortalité)

Agnès Kraidy est une écrivaine et journaliste ivoirienne née le 10 février 1965. Depuis avril 2014, elle est présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).
Agnès Kraidy a été rédactrice en chef du magazine Femme d’Afrique et du quotidien ivoirien Fraternité Matin. Agnès Kraidy est journaliste et formatrice depuis plus de 20 ans.
Elle publie son premier livre, intitulé « Chroniques d’une guerre vaincue », une compilation des éditoriaux qu’elle a consacrés à la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire.
Après Une journaliste et un prêtre en dialogue sur l’Afrique, son deuxième livre, Agnès publie en 2016 chez Frat-Mat Editions, « Tu me fous les boules ! » Vaincre le cancer, son troisième ouvrage, un livre-témoignage sur sa lutte contre le cancer du sein.
Les Affranchis du sort, son quatrième ouvrage sorti le 02 décembre 2020 est un recueil d’histoires de personnes qui ont réussi à vaincre leurs handicaps. Ce sont vingt portraits qui mettent en lumière des pans de vie de ces personnalités dans cet ouvrage de 235 pages.
Et un jour une femme prit les choses en main.
Femme, Journaliste, Agnès Kraidy est également mère. Source d’inspiration pour de nombreuses jeunes filles qui ambitionnent d’embrasser une carrière journalistique, son leitmotiv est de faire entendre la voix des femmes journalistes ici et partout dans le monde. Jour après jour, elle oeuvre à faire du droit à la liberté d’expression, une réalité pour elles afin que plus jamais une journaliste ne soit harcelée ou censurée pour avoir exercé son métier dans le respect de l’éthique et de la déontologie.
Le monde a besoin de plus de femmes comme Agnès( UNESCO Abidjan)
3- Amy Sarr FallAmy Sarr Fall est une spécialiste de la communication internationale et créatrice d’un magazine hebdomadaire, « Intelligences », le premier magazine politique et économique lancé par une femme au Sénégal.

« l’Afrique ne se fera pas sans sa jeunesse» une citation de notre fervente femme africaine pour la jeunesse noire.
Amy Sarr Fall, née à Dakar au Sénégal, est une personnalité publique sénégalaise. Elle est la directrice de publication d’Intelligences, magazine qu’elle a créé en 2010. Elle est active dans les œuvres à caractère social pour les femmes et la jeunesse. Elle est l’initiatrice de « La Grande Rentrée Citoyenne ».
Amy Sarr Fall a fait ses études primaires et secondaires à Dakar au Sénégal, où elle est née. Après l’obtention de son baccalauréat à Dakar. Elle s’est inscrite à l’American University of Paris. Grâce à son père qui a vendu leur concession familiale pour lui permettre de vivre son rêve. Car, ce dernier a vu en sa fille une bosseuse et un leader. Dans cette université, à l’époque de son inscription, elle était la seule Sénégalaise. Elle passe une double licence en Communication internationale et en Administration des affaires internationales avant d’obtenir un master en communication globale. L’administration de l’UAP décide d’organiser une campagne de communication autour de sa personne afin de rallier les jeunes de son pays à sa cause.
Amoureuse des actions sociales, elle demeure la fondatrice de la « Conférence internationale sur l’avenir de l’éducation ». En 2018, l’Africa Youth Awards l’a classée parmi les 100 jeunes Africains les plus influents.
Elle a également entame sa carrière dans une entreprise informatique à New-York. Lors de son séjour aux Etats-Unis, elle a le privilège de rencontrer en 2007 Barack Obama, alors candidat aux élections présidentielles américaines. Après cette rencontre, elle crée un blog « World for Obama » pour soutenir sa candidature. Ses positions et ses opinions sur les élections présidentielles attirent l’attention du New-York Times qui lui attribue le titre de « Commentaire du jour ».Plus tard, elle décide de rentrer en France pour y poursuivre un Master en Communication Globale. Diplôme en poche, elle travaille pour Publicis, une société française spécialisée dans la publicité et les relations publiques.
En quelques années, son média se développe et elle lance un deuxième magazine, »Ambitions », qui met l’accent sur l’autonomisation des femmes et promeut les grandes figures du développement au Sénégal. Outre, ses médias, elle crée également une agence de communication pour aider les écoles et les hôpitaux à préparer des campagnes de communication efficaces.
Suite au travail qu’elle mène sur le terrain en matière d’éducation des jeunes au Sénégal, elle lance en 2012 « La Grande Rentrée Citoyenne », une conférence qui réunit chaque année 2000 étudiants de tout le pays et 60 mentors et qui donne la parole à des pionniers de différents domaines ayant eu un impact dans leurs communautés respectives.
Elle est également conférencière sur les questions liées à la jeunesse et a inspiré beaucoup d’étudiants dans son pays et dans le monde entier. Elle est intervenue, notamment lors de conférences à Harvard, à l’université George Washington, à Science Politique.
Elle a également créé une plateforme, «Initiative citoyenne mondiale pour l’éducation » , regroupant des personnalités politiques, du milieu scientifique, culture, qui a initié en 2018 le « Forum international pour l’avenir de l’éducation » afin de plaider en faveur de l’adaptation des systèmes éducatifs au nouveau contexte socio-économique.
En 2016, Amy Sarr Fall a été sacrée « Femme de l’année » par les Calebasse Awards. En 2019, elle a été classée parmi les 100 jeunes Africains les plus influents par les Africa Youth Awards. Elle a également été nommée « Ambassadrice de bonne volonté pour l’éducation et la citoyenneté » par l’ « Office national des Pupilles de la Nation » (ONPN), une organisation pour les enfants défavorisés au Sénégal.
Elle rencontre Abdou Diouf, alors secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie et Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général des Nations-Unies.
Elle rencontre en 2007 lors d’une conférence à New York, Barack Obama alors candidat aux élections présidentielles américaines. Elle participe de façon active à la campagne du candidat démocrate. Par le biais du blog « World for Obama, citoyens du monde », elle mobilise quelque 3000 personnes sur le réseau social facebook. Grâce à ce blog, elle s’exprime en donnant son avis sur les présidentielles. Le The New York Times a cité l’un de ses commentaires comme, « commentaire du jour ».
Retour au Sénégal et création d’Intelligences magazine
Elle revient en 2009 au Sénégal où elle crée une société spécialisée dans la communication qui aide les écoles et les hôpitaux à préparer des campagnes. Elle collabore avec l’hôpital principal de Dakar. Avec Boubacar Wade, alors directeur général, elle lance la coalition HPD-PNLP qui vise à optimiser les efforts de la lutte contre le paludisme. Son magazine se consacre aux personnalités actrices de développement du pays.
En 2014, elle rencontre le Dalaï-lama, dans sa résidence.
Militante pour le développement du leadership au féminin et pour l’éducation des jeunes en Afrique, cette consultante en communication internationale est également l’une des rares patronnes de presse en Afrique. A la tête d’Intelligences magazine, une publication mensuelle qu’elle a montée seule en 2009, Amy Sarr Fall, 32 ans, peut aujourd’hui se targuer d’être aux commandes d’un vrai groupe de presse incluant un site d’information, un magazine féminin, un mensuel d’information générale et une agence de communication, Mondialcom. Et d’être entourée d’une vingtaine d’employés.
Cette self-made woman au CV impressionnant a été élue femme entrepreneur de l’année 2016 par Air Maroc. Elle compte parmi ses références, Publicis, l’un des plus grands groupes de communication européen, le New York Times. Mais aussi des rencontres d’exception comme le Dalaï Lama ou Barack Obama, deux mentors qui ont nourri son appétence pour l’entrepreneuriat social.
Entretien fleuve avec celle pour qui tout a commencé de l’autre côté de l’Atlantique avec son blog citoyen. Et qui nous fera l’honneur d’être présente au forum Les Héroïnes organisé par Into The Chic et Jeune Afrique Media Group le 18 novembre prochain à Dakar.
Dans une interview sur la place( jeune-Afrique), Amy Saar Fall confirme son également pour la jeunesse africaine
En 2007, vous rencontrez Barack Obama, alors en course pour les présidentielles. En quoi cette rencontre a-t-elle été déterminante dans votre parcours ?
Je l’ai rencontré lors d’une conférence qui se tenait à New York. J’ai été immédiatement inspirée par son discours, notamment sur le rôle que la jeunesse devait jouer pour parvenir à changer les mentalités et développer les sociétés. J’avais déjà envie de contribuer au développement de l’Afrique, mais en entendant Barack Obama, j’ai eu un déclic. Il a été soutenu par le dynamisme de la jeunesse américaine, qui s’est mobilisée pour le faire élire.
C’est à ce moment-là que j’ai compris la force de la jeunesse. Laquelle est au centre de mes activités. J’ai plus d’un million de personnes qui me suivent, et parmi elles, ce sont majoritairement des jeunes. J’ai toujours eu la conviction que l’Afrique ne se ferait pas sans sa jeunesse.
Votre éveil citoyen s’est cristallisé à cette époque et vous a amenée à lancer le blog citoyen World for Obama. Que reste-il de la blogueuse d’autrefois ?
Beaucoup de passion pour l’Afrique. En étant témoin de l’élection du premier président noir en Occident, je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas de barrière entre les gens, que la couleur de peau ne devait pas définir nos rapports avec les autres, et qu’il y avait des valeurs communes à tous. J’ai conservé cet engagement à me rapprocher des communautés, des cultures, et à mettre en avant le statut de citoyen du monde.
Il me reste, bien sûr, cette présence sur les réseaux sociaux. Je suis proactive. Je partage mes activités sur Facebook, j’ai un site web… Aujourd’hui, il est important de communiquer sur Internet, pour fédérer les communautés, mobiliser la jeunesse. Surtout en Afrique où il y encore beaucoup de divisions au niveau des dirigeants. On est inscrit dans une sorte de concurrence alors qu’on doit réunir nos forces, être complémentaires pour participer au développement. J’essaie modestement de contribuer à cette unité de l’Afrique.
De quelle manière cet engagement pour la jeunesse se concrétise-t-il sur le terrain ? Faites-vous en sorte de créer un trait d’union entre l’Afrique francophone et anglophone ?
Je m’adresse à la jeunesse du monde, malgré une résonance particulière en Afrique francophone. J’ai récemment été invitée par des jeunes de la diaspora à Harvard où je me suis prononcée sur le rôle que les citoyens africains de la diaspora devaient jouer en Afrique. Il m’arrive de me déplacer dans des pays anglophones pour m’adresser à la diaspora, comme au Niger pour parler aux jeunes filles. Mon mentoring est vraiment destiné à cette cible. Parce que la jeunesse est confrontée aux mêmes enjeux : trouver un emploi, construire sa carrière, faire face aux incertitudes de l’avenir.
En tant que rôle-modèle pour la jeunesse, quels sont vos propres mentors ?En tant qu ‘Africaine, j’ai très tôt été élevée par ma grand-mère. Je l’ai perdu récemment, mais elle a joué un rôle considérable pour moi. C’était une femme engagée pour l’éducation, même si elle n’a pas eu la chance d’aller à l’école. Elle accompagnait ma mère à l’école, elle a élevé seule ses six enfants, elle a été la première à me sensibiliser à l’importance de l’éducation, de la formation, et à me pousser à l’excellence. J’ai compris grâce à elle la chance que j’avais de pouvoir aller à école.
Mon deuxième rôle-modèle est bien sûr ma mère, qui a eu la chance d’aller à l’école, et qui a perpétué les valeurs transmises par ma grand-mère. Elle m’a montré que l’on pouvait être forte à la maison et forte au travail, que l’on pouvait mener une carrière sans négliger son foyer.
Peut-on dire que vous avez grandi avec des valeurs féministes ?
J’ai une vision spéciale du féminisme. J’estime que les termes liberté et égalité sont des mots assez utopiques. Homme ou femme, personne n’est libre parce qu’on est tous liés à des engagements et des réalités sociales qui prouvent que l’on ne peut pas être émancipé.e.s à 100%. Le leadership se conquiert, il ne s’offre pas !
Vous êtes directrice générale d’un magazine politique. Comment décide -t-on de se faire une place dans un secteur non seulement en crise, mais aussi très masculin ?
Quand j’ai commencé, on m’a clairement fait comprendre que je perdais la tête et que je n’avais rien à faire dans ce milieu. Mais je n’ai jamais vu le genre de cette aventure. Lorsqu’on lance un projet, on le fait parce qu’on a une vision et des convictions. Je n’ai jamais accepté que le fait d’être une femme puisse être une barrière. Au contraire, c’était stimulant d’être une femme, jeune, dans un milieu très masculin.
Une de mes premières actions au sein du magazine a d’ailleurs été de valoriser le leadership au féminin au Sénégal. Je ne sentais pas une valorisation suffisante de la femme. Au Sénégal, il y a des trophées dédiés comme « Les hommes de l’année ». Il n’était pas normal selon moi qu’après 50 ans d’indépendance, le pays ne soit pas en mesure de célébrer les femmes à leur juste valeur.
Raison pour laquelle j’ai créé dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance, la cérémonie « 50 Femmes Sénégalaises Leaders d’Exception » incluant des femmes issues de tous les secteurs et de toutes générations. On a eu le soutien de l’ancien président Abdoulaye Wade, qui a trouvé l’ambition très noble. Les Sénégalais et les Africains en général – on a reçu des appels de partout – se sont appropriés l’événement et nombre d’entre eux ont souhaité créer une formule similaire dans leur pays. Cet engouement a confirmé qu’il ne fallait pas se laisser guider par des a priori, et qu’il fallait oser.
En parlant d’audace, vous avez osé interviewer des leaders spirituels et politiques, parmi eux le Dalaï-lama…
Rencontrer le Dalaï-lama était formidable pour mon entretien, mais aussi à titre personnel. Cette rencontre a changé beaucoup de choses dans ma façon de percevoir le monde et les gens. Et cela m’a permis d’être plus forte dans ma carrière.Comment parvenez-vous à mener toutes ces activités de front ? Vous continuez à piloter le magazine ?
Moins qu’au départ. A l’origine, je ne savais même pas comment monter un journal. Le premier exemplaire, je l’ai entièrement écrit seule : 50 pages sur Word ! Et je me suis rendue à l’imprimerie. Les premiers mois ont été très difficiles – je travaillais pratiquement seule – et marqués par beaucoup de nuits blanches et de sacrifices. Je n’avais pas de vie sociale. Je gérais le journal et l’agence de communication, à l’origine spécialisée dans le conseil, à la fois.
Petit à petit, j’ai développé et fédéré les activités au sein d’un même groupe de presse. Nous avons aussi la plateforme Intelligences citoyenne qui nous permet d’organiser chaque année depuis cinq ans, la Grande rentrée citoyenne : une action visant à promouvoir le leadership auprès des jeunes, réunissant 2000 personnes.
Qu’avez-vous justement envie de dire à la jeunesse, aux jeunes femmes ?
De croire en leur potentiel et en elles afin qu’elles voient l’avenir, non pas dans une perspective de contemplation, mais de construction. C’est pourquoi je m’attelle à échanger avec elles.
Envie d’aller plus loin en participant à une journée exceptionnelle de formation, de conférences, de débats et de networking autour du leadership féminin ? Rendez-vous au Forum les Héroïnes
4– Marie-Catherine KOISSY
Première femme fondatrice de radio en Côte d’Ivoire.

"Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi". Les paroles qui traduisent une femme avec un coeur d’or.
Grande dame du micro, Marie- Catherine KOISSY a fait ses premiers pas d’animation radio, il y a 31 ans sur la première FM de radio Côte d’Ivoire.
Pure produit de fréquence 2, cette jeune dame de 58 ans (Son physique et son dynamisme sont toujours au top !) est la première femme fondatrice de radio Côte d’Ivoire. Un fait historique qui mérite d’être gravé dans nos mémoires avec une encre indélébile !
Véritable touche à tout, avec une âme d’artiste libre, MC KOISSY a été mannequin, enseignante, animatrice de radio et télévision. Et elle continue de produire et d’animer des émissions de qualité sur sa radio, sa passion.
À Cocody FM, MC KOISSY bosse, bosse, et même les dimanches elle bosse.
Le grand écrivain Tiburce Jules Koffi ne cache pas son admiration pour cette grande femme : »Elle est encore et juste une femme que la nature a dotée de qualités plastiques et cérébrales indiscutables et qui forcent l’admiration ! »
En clair, MC KOISSY est et demeure une tête bien faite et bien pleine, une étoile charismatique dans le monde des médias. Et sur les réseaux sociaux, son franc parler ne laisse personne indifférent… En tout cas cette dame bouge beaucoup et dérange.
5- Akré Octavie Anasthasie
Cheffe de département Marketing et communication de Versus Bank

Akré Octavie Anasthasie est une passionnée du marketing et de la communication qui totalise 15 années d’expérience en la matière.
Après un bref passage à en agence conseil en communication, elle a débuté sa carrière en banque en 2009 chez société générale Côte d’Ivoire et y a occupé successivement les postes d’assistante marketing et communication et responsable produit qui lui ont permis de travailler sur les projets structurants en matière de communication interne et externe, de RSE et développement de portefeuille de produits bancaires tans pour la clientèle retail que pour la que la clientèle corporate.
Elle a été promue par la suite, responsable régionale des offres au sein du Hub marketing et communication Afrique subsaharienne, du groupe SOCIÉTÉ GÉNÉRALE où elle couvrait un scope de 14 filiales en Afrique de l’ouest, Afrique centrale, Madagascar et la Mozambique.
En 2019, Mme Akré a intégré la Banque de l’Hibitat de Côte d’Ivoire (BHCI), en tant que Directrice Marketing et Communication avant de rejoindre Versus Bank en 2020 en qualité de cheffe de Département Marketing et Communication.
Diplômée de l’Institut de Techniques Bancaires (ITB) du centre de formation à la Profession Bancaire ( CFPB ) France, elle dispose également d’un diplôme d’ingénieur en Marketing et communication acquis à Sup Management Côte d’Ivoire et d’un DUT en commerce et administration des entreprises option logistique et transport obtenu à l’Institut National Polytechnique Houphouët -Boigny (INPHB) de Yamoussoukro Côte d’Ivoire. Elle a été également l’un des sacrés lauréats lors du grand rendez-vous des communicants qui font l’Afrique ASCOM 2023.
Retenons que, la liste des femmes leaders et inspirantes est longue. Elles ont fait des preuves dans leurs domaines respectifs et continuent d’impacter positivement leurs environnements.
Prenons appui sur ces différentes femmes pour bâtir un monde plus coloré et meilleur, car elles ont démontré que même dans »l’impossible », il existe le »possible » !